Maîtriser les budgets et réformer leurs finances publiques, contribuer à l’amélioration du climat des affaires ou optimiser les collectes d’impôt… les recommandations du Fonds Monétaire International (FMI) à l’égard des secteurs publics subsahariens sont encore nombreuses dans plusieurs pays d’Afrique francophone. Malgré une prévision de croissance de 3,7% pour l’exercice 2018, le FMI alerte sur les taux d’endettement des pays de la zone et sur la nécessité d’améliorer la performance de leur action publique. Il s’agira donc pour les Etats d’être plus efficaces, tout en favorisant le développement du secteur privé et en s’appuyant de façon efficace et coordonnée sur l’action des bailleurs de fonds pour les pays qui bénéficient d’une aide publique au développement significative.
Compte tenu de leurs économies émergentes, les modèles de développement économique en zone subsaharienne passent par un fort niveau d’engagement des dépenses publiques. L’attractivité des Etats de la région est directement indexée sur la qualité de leur action publique. C’est pourquoi, les cycles de réformes de l’action publique, tant stratégiques qu’opérationnels et déjà engagés dans de nombreux pays, vont se poursuivre et s’intensifier. Le premier axe de réforme porte sur les Finances publiques. Comment ? Par la mise en place des outils qui garantissent leur meilleure efficacité : comptabilité publique, transition vers le digital, traçabilité des flux financiers, gestion et reporting des données budgétaires, montée en expertise et en compétences techniques… La réforme de l’action publique est cependant plus large que le sujet des finances publiques, et couvre en fonction des priorités, les dimensions stratégiques sectorielles, organisationnelles et opérationnelles spécifiques au secteur public de chacun des pays d’Afrique francophone subsaharienne.
Un Climat des Affaires favorable au développement des échanges économiques et commerciaux est une nécessité capitale pour permettre une croissance économique forte et pérenne. Dans ce domaine, beaucoup de réformes ont été engagées et des réussites notables ont été enregistrées dans plusieurs pays. La région doit cependant dans l’ensemble se conformer davantage encore aux standards internationaux afin de gagner en attractivité auprès des investisseurs. C’est ainsi que les Etats les plus stratèges conçoivent la réforme de leur secteur public en synergie avec la promotion et le développement du secteur privé, afin de faire du Doing Business un véritable axe de croissance économique.
L’action des partenaires techniques et financiers pour le développement intervient en complément des actions et des efforts financiers des pays. C’est pourquoi la gestion des aides internationales doit être nécessairement fléchée en direction des grands projets de développement. Les secteurs d’intervention prioritaires, en cohérence avec les 17 Objectifs de développement durable (ODD) définis par les Nations unies (ONU), portent notamment sur les projets liés à la santé, l’éducation, l’énergie, les infrastructures l’agriculture, l’alimentation, l’eau et l’environnement... Face à ces enjeux de développement qui sont capitaux pour créer les conditions de la croissance économique, il est nécessaire pour les bailleurs de fonds de définir une stratégie cohérente, de disposer de structures de mise en œuvres efficaces, et de mettre en œuvre un système de monitoring et de suivi-évaluation adapté.
Expert privilégié des acteurs du secteur public et des bailleurs de fonds internationaux, PwC participe à l’accélération des grandes transitions dans lesquelles l’Afrique est engagée (énergétique, numérique et technologique, démographique et sociale, économique et financière, territoriale et écologique…) en conseillant et appuyant les gouvernements et les partenaires techniques et financiers. Nous vous accompagnons ainsi dans les problématiques liées à la performance et à la mise en œuvre de ces transitions et projets de réforme. Nos équipes vous aident notamment sur les sujets suivants :