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Si j’avais laissé parler les statistiques, je ne serais jamais parvenu là où je suis aujourd’hui. Le milieu socioéconomique dans lequel j’ai grandi ne m’a pas facilité la tâche. Mais j’ai reçu beaucoup d’aide et j’ai persévéré. Et mon poste chez PwC Canada me donne maintenant l’opportunité de défendre les intérêts d’autres personnes comme moi.
J’appartiens à une communauté d’immigrants vietnamiens. Mon père était un réfugié de la mer et ma mère était travailleuse sociale aux Nations Unies. Ils se sont rencontrés dans un camp de réfugiés à Hong Kong. Plus tard, ils se sont installés aux États-Unis, et c’est là que je suis né, dans un quartier défavorisé de Portland, en Oregon.
À 18 ans, je suis venu au Canada pour jouer au rugby à l’Université de la Colombie-Britannique. J’avais l’intention de pratiquer ce sport le plus longtemps possible, puis de m’enrôler dans le corps des Marines, aux États-Unis. À l’époque, c’était la voie où j’avais le plus de chances de réussir. Le destin ou la chance ont voulu qu’un de mes professeurs s’intéresse à moi et m’encourage à poursuivre mes études. Il m’a pris sous son aile et, grâce à lui, j’ai obtenu mon baccalauréat en gestion forestière et entamé une maîtrise.
Pour payer mes études, j’ai travaillé comme guide de pêche à Haida Gwaii, en Colombie-Britannique. Il y avait parmi mes clients beaucoup de dirigeants de grandes sociétés forestières. En discutant avec eux, et en travaillant dans des zones rurales isolées, je me suis intéressé aux relations entre les peuples autochtones et l’industrie forestière. Je me suis demandé quels étaient les facteurs garants de relations harmonieuses entre les deux parties, et c’est devenu le sujet de mon mémoire de maîtrise. Pendant les années qui ont suivi, j’ai passé pas mal de temps à dialoguer avec les parties en cause pour mieux comprendre la problématique. J’ai récemment défendu mon mémoire et je suis maintenant le fier titulaire d’un diplôme de maîtrise.
Je travaille depuis quatre ans pour l’équipe Projets d’immobilisations et infrastructures du groupe Transactions de PwC Canada, où j’occupe depuis peu le poste de leader, Marchés autochtones. Dans mes fonctions, je me sers au quotidien des compétences et des connaissances que mes études et mon cheminement personnel m’ont permis d’acquérir. Par exemple, après les inondations de 2021 en Colombie-Britannique, j’ai dirigé les efforts de mobilisation des communautés autochtones à l’échelle de la province dans le cadre d’une mission de reprise après sinistre. J’ai alors noué des relations très enrichissantes avec de nombreuses communautés autochtones frappées par la catastrophe. À la fin du projet, certaines des communautés ont organisé pour moi une cérémonie de couverture. Ce sont des moments que je n’oublierai jamais.
Même si je ne partage pas le même héritage culturel qu’eux, les Autochtones que j’ai rencontrés m’ont accueilli avec bienveillance.
Je prends part à diverses cérémonies et pratiques traditionnelles, comme les sudations, les danses d’hiver et les parties de chasse pour les Aînés. Les communautés auprès desquelles j’ai travaillé accordent beaucoup d’importance à l’inclusion. En les approchant avec un désir sincère d’apprendre à les connaître, j’ai été accueilli chaleureusement. Les enseignements que j’ai reçus m’ont guidé dans mon propre cheminement. Je ne sais pas pourquoi les membres de ces communautés m’ont entouré d’autant de patience et de générosité de cœur. Peut-être les blessures du passé nous rapprochent-elles, nous qui avons subi la colonisation et la guerre; peut-être sommes-nous simplement réunis par notre humanité. Quoi qu’il en soit, je suis reconnaissant de toutes les leçons qu’on m’a prodiguées.
On m’a récemment invité à me joindre au Réseau d’inclusion des personnes autochtones de PwC Canada. Par mon engagement auprès des communautés autochtones, j’ai pu aider des employés du cabinet, quelle que soit leur origine, à mieux connaître les cultures autochtones. J’ai eu l’honneur, par exemple, d’inviter plusieurs Aînés à expliquer certaines pratiques traditionnelles dans nos bureaux de Vancouver. Cette année, j’ai siégé au Comité consultatif de PwC sur la réconciliation avec les Autochtones, qui travaille à améliorer l’expérience des membres de communautés autochtones de notre cabinet et des Autochtones qui cherchent à s’intégrer dans le milieu des affaires au Canada.
Certes, PwC Canada reconnaît l’importance de la réconciliation, mais nous avons encore une longue route devant nous.
Je suis reconnaissant du soutien que nous avons reçu de l’équipe de la haute direction et des investissements et engagements consentis par le cabinet jusqu’à maintenant. Je vais veiller à la durabilité de nos efforts dans le temps.
J’ai eu l’aide de beaucoup de personnes, et c’est grâce à elles que je suis parvenu là où je suis à présent. C’est la preuve qu’avec un bon coup de pouce, même quand on est issu d’un milieu défavorisé, on peut réussir les plus grandes choses. J’aimerais inviter chacun à découvrir que peu importe qui l’on est et d’où l’on vient, en dépit de toutes les apparences, on porte en soi le pouvoir d’améliorer la vie de son entourage.
Khoi est leader, Marchés autochtones de PwC Canada et directeur, Projets d’investissements et infrastructures, Transactions. Il vit en Colombie-Britannique, sur le territoire ancestral non cédé des Peuples Salish de la Côte.