Traduire notre mission en action

Faire une différence par notre engagement à bâtir la confiance

Il y a quatre ans, nous avons commencé à faire rapport de nos résultats à l’égard des mesures établies dans notre feuille de route Objectif confiance après avoir défini dans le détail ce que signifie la confiance pour PwC Canada, et déterminé ce que nous devions faire pour répondre aux attentes de nos parties prenantes et contribuer par notre leadership à établir des normes de durabilité à l’échelle mondiale. Cette feuille de route contenait une série d’engagements visant à bâtir la confiance ainsi que des indicateurs de performance pour mesurer notre progression vers les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés, car nous avions promis d’être transparents. Nous avons par ailleurs commencé à parler davantage de la confiance au sein de notre cabinet et à l’extérieur.

Pourquoi tout cela? Parce que la confiance est au cœur de tout ce que nous faisons chez PwC Canada. Elle fait partie de notre mission, qui consiste à bâtir la confiance dans la société et à résoudre des problèmes importants. Elle constitue aussi un élément clé de notre stratégie, la Nouvelle équation, qui vise à aider les entreprises à bâtir la confiance dont elles ont besoin pour réussir.

Bâtir la confiance envers PwC Canada – notre cheminement

Nous sommes conscients que, pour aider les autres à bâtir la confiance, nous devons nous-mêmes inspirer confiance. L’une des principales étapes de notre cheminement a donc consisté à nous responsabiliser en publiant des objectifs sur cinq ans et des indicateurs permettant de mesurer chaque année notre performance à l’égard de nos principaux vecteurs de confiance.

Notre feuille de route reflète notre reconnaissance de l’importance croissante de la confiance, alors que, dans les sociétés du monde entier, la confiance du public envers les principales institutions est en régression. Chez PwC Canada, nous ne sommes pas à l’abri d’une telle situation, et nous savons que nos parties prenantes pourraient nous demander de faire mieux dans certains cas.

Nous nous engageons donc à continuer de mériter la confiance de nos parties prenantes chaque jour, et à prendre immédiatement des mesures correctives de façon responsable si des problèmes surviennent parce que nous n’arrivons pas à faire les choses correctement.

Le présent rapport présente une vue d’ensemble des progrès réalisés à l’égard de nos vecteurs de confiance les plus importants pour nos parties prenantes. Nous avons divisé ces vecteurs en trois catégories et pour chacune, nous indiquons les mesures que nous avons prises, nos progrès par rapport à nos objectifs et les leçons que nous avons tirées pendant notre exercice 2024, qui s’étend du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024.

Mise à jour 2024 du tableau d’indicateurs clés Objectif confiance

 

Nos progrès dans l’élimination de nos angles morts

Nous nous sommes responsabilisés tout en aidant les entreprises à s’aligner sur les normes d’information pour obtenir des résultats de meilleure qualité : Dans le cadre de la mise en place du Global Centre for Nature Positive Business de PwC (centre mondial pour l’activité favorable à la nature), qui vise à aider les entreprises dans leurs démarches en faveur du climat et de la nature, nous avons contribué cette année à l’élaboration d’une vue d’ensemble des outils de données et des études de cas liés à la nature, qui est disponible sur le site Web du Groupe de travail sur l’information financière relative à la nature (Task Force on Nature-related Financial Disclosures – TNFD). Stimulés par l’intérêt des institutions financières, nous avons également contribué au document de travail (disponible en anglais seulement) sur leur empreinte sur la biodiversité et peaufiné notre propre évaluation de matérialité sur l’empreinte terrestre de nos bureaux. Nous avons de nouveau signalé que notre bureau de Vancouver se trouve à proximité de zones clés pour la biodiversité ou d’aires protégées, et nous avons mis davantage l’accent sur la compréhension de nos répercussions physiques sur le milieu naturel environnant. Pour en savoir davantage, lisez notre Rapport du réseau PwC sur l’environnement (disponible en anglais seulement).

Nous avons aussi maintenu notre participation active dans des coalitions visant à promouvoir la durabilité environnementale dans l’ensemble de notre réseau mondial de cabinets. Parmi celles-ci, mentionnons la Coalition LEAF, un partenariat public-privé visant à protéger les forêts tropicales, la coalition First Movers (disponible en anglais seulement) du Forum économique mondial (FEM), qui rassemble des entreprises utilisant leur pouvoir d’achat pour créer des marchés précoces pour des technologies propres novatrices dans huit secteurs difficiles à maîtriser, et la coalition Clean Skies for Tomorrow (disponible en anglais seulement) du FEM, qui vise à appuyer la transition mondiale vers des carburants d’aviation durables. PwC maintient son adhésion et participe activement au Cadre de partenariat pour le renforcement des capacités de l’ISSB, qui vise à appuyer la mise en œuvre de normes de durabilité mondiales. Au Canada, nous avons participé au comité de mise en œuvre du Conseil canadien des normes d’information sur la durabilité (CCNID), afin de développer le cadre institutionnel initial en définissant et en structurant les principales considérations liées à la gouvernance et à la procédure officielle. Nous avons aussi contribué à la mise en place d’une structure solide qui soutiendra l’élaboration de normes d’intérêt public pouvant être adoptées par divers secteurs au Canada. De plus, nous avons publié notre rapport sur les Perspectives sur les rapports ESG en 2024 des entreprises inscrites en bourse, afin d’aider à comparer les progrès réalisés par rapport à différentes normes, et nous avons renforcé nos constats dans notre Guide des rapports ESG à l’heure de la technologie.

Nous avons continué de donner suite aux commentaires des employés, afin d’ancrer encore davantage la confiance dans la culture du cabinet. La dynamique du marché externe s’est de nouveau traduite par une diminution générale de la confiance envers le leadership des entreprises dans tous les secteurs. Nous n’avons pas échappé à cette tendance.

En effet, notre Indice de confiance du personnel affiche une légère baisse, passant de 75 % à 72 %, contre un objectif de 85 %. Nos employés ont également moins l’impression de bénéficier d’un traitement équitable (à 73 % contre 75 % l’an dernier) et d’être bien traités (à 76 % contre 79 %). Comme beaucoup d’organisations, nous avons repensé notre modèle d’affaires au cours de l’année dernière. Cela s’est traduit par de nouveaux investissements pour transformer la prestation de nos services et qui ont entraîné un ajustement à la baisse de nos effectifs au Canada.

Les commentaires de nos employés laissent entendre que nous pourrions être plus transparents sur la façon dont les décisions d’affaires sont prises et sur les mesures mises en place, en expliquant plus souvent le contexte et les raisons tout en étant clairs et cohérents dans notre manière de communiquer l’information au sein notre environnement d’affaires. Nous avons également appris qu’il peut y avoir des conséquences involontaires lorsque nous divulguons trop de détails sur les programmes et les initiatives, ce qui peut entraîner une surcharge d’information, même si le tout se fait dans une volonté de transparence. Nous restons donc déterminés à trouver le bon équilibre.

Au cours de la dernière année, nous avons lancé le Cadre évolutif du Professionnel PwC dans l’ensemble du cabinet, qui comprend six comportements fondamentaux axés sur le leadership de confiance et l’atteinte de résultats distinctifs. Nous avons aussi utilisé des renseignements tirés de notre tableau de bord trimestriel sur le leadership de confiance pour lancer de nouveaux programmes, dont Parentaly, qui offre du soutien lors de la transition vers le congé parental, un programme de soins de santé virtuels et Total Mental Health, pour offrir un meilleur accès aux services de santé physique et mentale. Nous continuerons de communiquer ce que nous apprenons et notre façon de nous adapter aux commentaires que nous recevons.

Nous avons atteint la parité hommes-femmes dans plusieurs groupes de direction et nous avons pris des mesures en matière de représentativité des effectifs pour favoriser une plus grande diversité au sein de nos équipes. Cette année, nous avons atteint la parité hommes-femmes au sein du conseil des associés (en augmentant la représentation des femmes de 46 % à 50 %) et de notre équipe de direction élargie (la représentation des femmes y étant passée de 48 % à 56 %). Nous avons aussi augmenté la représentation des minorités visibles parmi nos associés (de 16 % à 22 %, ce qui dépasse notre cible de 20 %) et dans l’ensemble du cabinet (de 44 % à 47 %). En revanche, la représentation des Autochtones et des personnes handicapées n’a pas progressé aussi rapidement dans l’ensemble du cabinet.

En outre, afin d’accélérer la transformation de notre culture d’entreprise et d’optimiser le sentiment d’appartenance, nous avons lancé plusieurs initiatives pour accroître la responsabilisation, sur la base des commentaires recueillis dans le cadre de notre sondage annuel sur l’équité, l’inclusion, la diversité et l’appartenance (EIDA). Parmi celles-ci, on retrouve :

  • Notre Comité consultatif sur la réconciliation avec les peuples autochtones (CCRPA) et l’annonce de notre engagement dans le programme Attestation de partenariat en matière de relations avec les Autochtones (APMRA), qui vise à faire progresser notre cheminement vers la réconciliation avec les peuples autochtones. Mis en place en 2001 par le Conseil canadien pour l’entreprise autochtone (CCIB), le programme APMRA soutient les efforts visant à améliorer les relations avec les Autochtones et évalue la performance des entreprises à cet égard dans quatre domaines clés, soit les actions de leadership, l’emploi, le développement des affaires et les relations communautaires (engagement et soutien). L’engagement dans le programme APMRA est une composante importante de nos efforts continus pour favoriser le respect mutuel et l’obtention de résultats durables auprès des communautés et des peuples autochtones. Le programme APMRA assure une vérification indépendante et par un tiers des rapports de l’entreprise.
  • Un partenariat avec Lime Connect, un organisme sans but lucratif qui offre des ressources de premier plan aux étudiants et aux jeunes professionnels vivant avec un handicap à travers le Canada, afin de créer une communauté de pairs dont la capacité d’action repose sur des expériences communes. Lime Connect aide également les personnes ayant un handicap visible ou non à établir des liens entre elles, de façon à soutenir leur développement professionnel, à accéder à des outils de perfectionnement professionnel et, en fin de compte, à acquérir la confiance nécessaire pour naviguer dans un milieu de travail en tant que personne handicapée.

Principaux vecteurs de confiance permettant d’éliminer les préjugés inconscients :

  • Avoir des conversations courageuses sur le moment. 
  • Montrer comment les décisions sont prises et les actions sont menées.
  • Traiter nos parties prenantes avec équité et bienveillance (deux concepts différents, mais reliés).
  • Promouvoir un sentiment d’appartenance à PwC Canada grâce à des leaders accessibles et à un sens plus large de la « communauté ».
     

Nos progrès dans le maintien de la confiance envers nos compétences

Nous avons continué de renforcer la qualité de l’audit. Le Conseil canadien de reddition de comptes (CCRC) procède annuellement à une inspection de la qualité des travaux de PwC Canada à titre d’auditeur de sociétés cotées en bourse. Les résultats de l’inspection de 2023 pour tous les cabinets ont été publiés en mars 2024, tandis que l’inspection 2024, en cours au 30 juin 2024, devrait se terminer d’ici la fin de cette année. Certaines restrictions réglementaires nous empêchent de publier les résultats, mais nous sommes fiers de ceux-ci.

De plus, le cabinet est inscrit auprès du Public Company Accounting Oversight Board (PCAOB) et soumis à des inspections de celui-ci sur un échantillon de clients pour lesquels nous sommes auditeurs des entités inscrites à la Securities and Exchange Commission (SEC) et leurs sociétés affiliées. Bien que nous ne soyons pas satisfaits de nos plus récents résultats publiés par le PCAOB, nous avons confiance en notre capacité d’offrir des audits de grande qualité. Nous avons analysé la cause profonde des problèmes soulevés, nous avons pris des mesures correctives et nous continuons de nous concentrer sur l’amélioration continue. Le PCAOB n’a pas réalisé d’inspection en 2023, mais une inspection pour l’année 2024 était en cours au moment d’écrire ces lignes et elle se terminera probablement à la fin de 2024. Pour en savoir plus, lisez notre Rapport sur la transparence, qui contient plus de détails sur nos services d’audit et nos services connexes.

Nous avons mené des tests pour renforcer notre engagement à l’égard de l’indépendance. Tous les associés et les employés de PwC Canada suivent une formation chaque année et doivent confirmer qu’ils respectent les aspects de notre politique d’indépendance qui les concernent. Le personnel professionnel est soumis à des tests à fréquence fixe ou aléatoire à cet égard. Les cas de non-conformité externe représentent 0,9 % des tests réalisés, contre 0,7 % pour l’exercice précédent.

Nous avons renforcé la sécurité psychologique qui sous-tend notre culture du dialogue. Chez PwC, nous nous engageons à mener nos activités selon des normes élevées, ce qui implique de traiter nos collègues, nos clients et la communauté de manière éthique. C’est un moyen important de bâtir la confiance. Notre Indice de liberté de parole est composé des réponses à notre Sondage sur la confiance du personnel, qui évalue le niveau de connaissance et d’utilisation de nos protocoles d’éthique. Ce sondage comprend des normes du secteur servant à mesurer la connaissance des canaux d’escalade ainsi que l’expérience et la satisfaction des personnes qui ont soulevé des questions d’éthique. Les résultats de cette année sont restés stables, à 80 % (en légère baisse par rapport aux 81 % de l’année précédente). Nous avons multiplié les efforts pour faire mieux chaque année grâce à une communication accrue, à la formation et à des améliorations continues.

Cette année, nos efforts ont principalement visé à mieux faire connaître les canaux d’escalade à nos employés et à mettre en œuvre les résultats de notre sondage mensuel sur la confiance en prônant la transparence sur le fonctionnement d’une enquête, les délais de réponse et la communication continue avec les parties prenantes. Nous croyons que, grâce à ce travail, les taux de satisfaction exprimés dans le cadre du sondage ont augmenté, notamment en ce qui concerne les problèmes signalés à l’équipe centralisée de l’éthique et l’expérience de nos employés au cours d’un processus d’enquête. Ce sujet continuera tout de même de faire l’objet d’améliorations continues.

Nous avons renforcé notre engagement à l’égard de la qualité et du respect des normes professionnelles de notre réseau. La qualité et la conformité sont au cœur de notre mission, en plus d’être la priorité de nos parties prenantes. Nos indicateurs de la qualité et de la conformité des missions reflètent nos valeurs et notre culture de la transparence et de l’amélioration continue.

Cette année, nous avons enregistré une augmentation importante du nombre d’heures. Nous avons également mis davantage l’accent sur les revues préalables à la délivrance, notamment les tests et la surveillance de notre système de contrôles de la qualité. Cela reflète l’évolution continue des normes et des attentes du marché tant à l’échelle nationale qu’internationale. Nous sommes en mesure d’identifier rapidement les risques et les problèmes potentiels en les abordant de manière proactive plutôt que réactive grâce aux ressources supplémentaires que nous consacrons à la conformité et à la qualité. Cela empêche les problèmes de s’aggraver et garantit que nos clients reçoivent le plus haut niveau de service.

Nous sommes déterminés à maintenir notre solide bilan dans le cadre de nos objectifs de l’exercice 2025. PwC Canada se conforme au code de conduite de notre réseau, et nous respectons ses normes et ses valeurs professionnelles dans chacune de nos interactions quotidiennes avec nos parties prenantes.

Nous avons redoublé d’efforts dans les domaines de l’intelligence artificielle (IA) et de la cybersécurité. Au cours de la dernière année, PwC Canada a été l’une des premières organisations canadiennes à mettre en place des outils et des technologies d’IA générative dans l’ensemble de ses installations, grâce au déploiement de Copilot pour Microsoft 365. Ces efforts se sont inscrits dans la foulée de notre annonce d’un investissement de 200 M$ au cours des trois prochaines années pour accroître nos capacités en matière d’intelligence artificielle. L’adoption de cette technologie novatrice à l’échelle du cabinet a renforcé notre engagement à mettre la technologie à la disposition de nos gens tout en aidant à guider les entreprises dans leur transformation numérique.

Nous avons également collaboré avec Google Cloud pour mettre en marché une solution novatrice et à coût optimisé afin d’aider les entreprises à mieux se protéger contre les cyberattaques. Celle-ci, appelée Managed Extended Detection and Response (MXDR), permet gérer les cybermenaces et de protéger les données.

De plus, en 2024, nous avons publié notre premier Baromètre mondial des emplois en IA (disponible en anglais seulement), dans lequel plus d’un demi-milliard d’offres d’emploi dans une quinzaine de pays ont été analysées. Celui-ci révèle que l’IA pourrait aider de nombreux pays à se sortir d’une faible croissance persistante de la productivité et à améliorer leur économie, les salaires et le niveau de vie. Le Baromètre indique que les offres d’emploi nécessitant des compétences spécialisées en IA (c.-à-d. en apprentissage machine) ont été multipliées par sept depuis 2012. Il révèle également que la croissance des postes exigeant des compétences en IA a dépassé celle de tous les autres types d’emploi depuis 2016. En fait, le nombre d’offres d’emploi exigeant des compétences en IA a augmenté 3,5 fois plus rapidement que l’ensemble des emplois.

Principaux vecteurs de maintien de la confiance par nos compétences :

  • Adapter nos services à l’évolution de la déontologie dans les affaires pour conserver notre place de leader.
  • Livrer les produits et services de qualité que nos parties prenantes attendent.
  • Prendre des positions claires, agir selon nos valeurs et tenir nos promesses.
     

Nos progrès à l’égard des principales attentes de base de nos parties prenantes

Nous avons poursuivi nos efforts pour atteindre nos objectifs en matière d’équité salariale et de transparence. En 2022, nous avons entrepris une analyse exhaustive sur deux ans de notre situation en matière d’équité salariale. Nous nous sommes également fixé des objectifs ambitieux pour la rémunération équitable des femmes et des minorités visibles d’ici la fin de l’exercice 2025, et les avons rendus publics. Au cours de la dernière année, nous avons peaufiné nos programmes de rémunération afin d’améliorer la cohérence entre les compétences et les échelons. Nous avons également continué de cerner et de suivre les facteurs qui pourraient contribuer aux écarts salariaux, afin de nous assurer de la progression vers une rémunération juste et équitable pour tous.

Dans le cadre de ce processus, nous avons travaillé avec notre groupe d’analytique de données pour revoir et optimiser notre modèle statistique, afin qu’il reflète mieux les variables connues, comme l’emplacement, l’expérience, la scolarité et la performance. Nous pouvons ainsi démontrer avec plus de précision l’incidence de différents facteurs sur la rémunération et la façon dont leur influence peut varier selon les échelons et les compétences. Nous reconnaissons que ce travail continuera d’évoluer et que nous devrons toujours en faire plus pour approfondir notre compréhension et mettre en œuvre des plans dans l’ensemble des lignes de services et des échelons de notre cabinet.

Nous avons renforcé nos cibles net-zéro à court terme tout en respectant notre plafond d’émissions de 50 %. PwC a adopté un engagement mondial à atteindre une cible de zéro émission nette de gaz à effet serre d’ici 2030. Le réseau de PwC travaillera également à appuyer nos clients dans leurs efforts à cet égard, à contribuer à l’élaboration de politiques publiques appuyant les objectifs net-zéro et à décarboner nos activités et notre chaîne d’approvisionnement au moyen d’objectifs à court terme validés par l’initiative Science Based Targets (SBTi). Pour réduire ses répercussions dès aujourd’hui, PwC compensera ses émissions grâce à des crédits de carbone de grande qualité, et passera à une élimination totale du carbone d’ici l’exercice 2030. 

Dans le cadre de nos efforts pour responsabiliser le cabinet et son personnel au Canada, nous avons mis en place de nouveaux contrôles liés à la réservation de voyages, pour nous aider à atténuer les augmentations des émissions dues aux déplacements en avion. Nous n’avons pas dépassé notre plafond de 50 % sur les émissions provenant des voyages d’affaires au cours de l’exercice 2024 en raison des mesures que nous avons prises pour intégrer les budgets de carbone dans chacune de nos lignes de services, et nous avons continué à consacrer plus de temps à nos clients locaux lors de chacun de nos déplacements. Nous avons également utilisé de nouvelles technologies pour notre modélisation du carbone, ainsi que des données de localisation pour en améliorer la précision. Ces nouvelles approches nous ont permis de mieux prévoir les émissions de nos activités planifiées, de comprendre les compromis à faire et de gérer les initiatives d’affaires de façon proactive.

Les plus récents résultats de l’indice Net Zero Economy (disponible en anglais seulement) de PwC ont mis en évidence l’importance de réaliser des avancées par rapport aux cibles, en illustrant de manière frappante la divergence croissante entre l’ambition mondiale de lutter contre les changements climatiques et la réalité des progrès actuels. En effet, notre analyse démontre que tous les pays, y compris les gouvernements et les entreprises, doivent redoubler d’efforts pour réduire leurs émissions afin d’avoir une chance de respecter l’objectif du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de baisser les émissions de 43 % d’ici 2030, une réduction de 78 % de l’intensité en carbone étant désormais requise en moins de sept ans.

Nous avons dépassé notre objectif de perfectionner les compétences numériques d’au moins deux millions de Canadiens un an plus tôt que prévu. Grâce au temps et aux ressources que nous avons investis pour donner les moyens à nos employés de mettre leurs compétences à profit par le biais de nos programmes de retombées sociales, nous avons dépassé notre objectif un an plus tôt que prévu et formé plus de 2,1 millions de bénéficiaires cumulatifs dans le cadre de nos programmes de perfectionnement des compétences numériques. En plus de nos investissements pour le bien public, nos employés ont consacré plus de 25 000 heures de bénévolat l’année dernière pour soutenir des initiatives comme des ateliers de perfectionnement technologique pour les organismes sans but lucratif, les entreprises à vocation sociale et les microentreprises, de l’accompagnement pour les nouveaux venus sur le marché du travail et du mentorat pour aider des personnes à acquérir des compétences en sciences, en technologie, en ingénierie et en mathématique. Voici trois exemples d’accomplissements dont nous sommes fiers :

  • Women in Capital Markets (aujourd’hui VersaFi) – Notre équipe de mission dirigée par des femmes a élaboré une série de modules de formation axés sur l’équité, la diversité et l’inclusion, le parrainage, la sécurité psychologie, les préjugés inconscients et la flexibilité dans l’environnement de travail. Depuis le lancement du projet il y a trois ans, nous avons sensibilisé plus de 150 000 dirigeants du secteur des services financiers au soutien de la vision de VersaFi.
  • Alloprof – Notre équipe a élaboré un nouveau plan stratégique et un modèle financier pour aider cet organisme de bienfaisance francophone de Montréal à tirer parti des nouvelles capacités numériques. Notre travail comprenait l’élaboration de nouvelles solutions d’IA pour améliorer l’expérience utilisateur et accroître la portée et l’impact des programmes et services d’Alloprof, que l’organisme a mis en œuvre et élargis au cours des deux dernières années pour rejoindre directement et indirectement plus d’un million d’enseignants, d’élèves et de parents partout au Canada. De plus amples renseignements sur notre méthodologie de calcul sont disponibles dans le tableau d’indicateurs clés.
  • L’initiative Inclusive Local Economic Opportunity Initiative (ILEO) de Centraide – L’initiative ILEO de Centraide est un modèle unique qui réunit les secteurs privé, public et communautaire pour développer des solutions visant à remédier aux désavantages systémiques auxquels sont confrontés les quartiers prioritaires et à promouvoir une croissance sociale et économique inclusive. Nous avons soutenu l’élaboration d’un cadre global de mesure et d’évaluation pour cette initiative, ainsi qu’un incubateur de petites entreprises pour aider les entreprises locales à prospérer, et nous avons embauché 54 résidents de ces quartiers dans l’ensemble des lignes de services du cabinet afin de leur offrir des expériences de travail enrichissantes. Dans le cadre de nos efforts d’approvisionnement responsable, nous avons aussi travaillé avec des fournisseurs locaux diversifiés pour acquérir plusieurs installations artistiques.

Nous avons continué de renforcer notre impact économique. Dans le cadre de notre engagement à payer notre juste part d’impôts afin de bâtir une économie forte et résiliente pour tous, nos services spécialisés en politique et économie canadienne nous aident chaque année à quantifier notre impact direct, indirect et induit. Cette année, notre contribution au produit intérieur brut du Canada a augmenté, de même que notre impact sur les revenus du travail et les recettes fiscales du gouvernement. Notre contribution à la croissance de l’emploi a légèrement diminué, car nous avons mis en place un modèle d’affaires repensé qui reflète les nouveaux investissements que nous avons réalisés pour transformer nos services et suivre l’évolution des exigences concurrentielles du marché. 

Informations clés répondant aux attentes de base de nos parties prenantes :

  • Information sur les enjeux ESG
  • Équité salariale
  • Croissance rentable et durable du cabinet
     

Quelques conseils pour bâtir une confiance continue

Notre expérience nous a non seulement permis de découvrir certaines lacunes à combler, mais elle nous a également donné une meilleure idée du concept plus large de la confiance. Au cours de la dernière année, nous avons tiré quelques connaissances et conseils qui pourront intéresser les dirigeants et entreprises qui entament leur réflexion à cet égard :

1. Pour suivre le rythme des changements réglementaires et des exigences accrues en matière de divulgation, il faut des stratégies flexibles qui favorisent l’amélioration continue de la performance et la création de valeur. Les parties prenantes s’attendent à ce que les entreprises améliorent constamment leurs programmes et leurs initiatives liés à l’environnement, à la société et à la gouvernance (ESG), afin de les adapter rapidement à l’évolution des risques et des occasions du marché. Pour ce faire, il faut des cadres de gouvernance solides, ainsi que des plans de mise en œuvre souples qui sont liés à la stratégie de création de valeur. Nous avons mis cette façon de faire en pratique cette année en intégrant la responsabilité et de solides cadres de gouvernance des données dans nos efforts en matière de diversité, d’équité et d’inclusion, ce qui nous a aidés à accélérer les progrès au sein de nos unités d’affaires et d’atteindre la parité hommes-femmes dans de nombreux groupes de direction.

Le fait de se concentrer sur la bonne gouvernance et d’intégrer les responsabilités peut également aider les entreprises à se préparer aux futures normes canadiennes en matière d’information ESG. Elles peuvent ainsi clarifier la manière dont elles ont identifié et hiérarchisé leurs risques et opportunités ESG, fournir des exemples concrets illustrant les impacts de ceux-ci sur leur situation financière et leur performance, et indiquer les compromis qu’elles ont envisagés pour soutenir la création de valeur à plus long terme.

2. Pour que la façon de communiquer des entreprises inspire la confiance des parties prenantes, il faut faire preuve d’humanité, tant sur le plan personnel qu’organisationnel. Les consommateurs, les entreprises clientes et les employés veulent traiter avec des entreprises qui partagent leurs valeurs. Et ils sont prêts à se détourner de celles qui ne sont pas à la hauteur de leurs attentes. Nous avons appris que lorsque les dirigeants expliquent les raisons qui sous-tendent leurs décisions, cela peut contribuer à établir des relations plus solides avec les parties prenantes.

Cela dit, les dirigeants doivent toujours s’en tenir aux faits, être honnêtes au sujet des choses qu’ils ne savent pas et livrer leurs messages avec clarté et cohérence. Ces éléments sont particulièrement importants dans les entreprises matricielles, où il ne serait pas réaliste d’adopter une approche universelle de la communication. Il s’agit également d’un excellent rappel que le contexte des décisions d’affaires est la pierre angulaire des meilleurs rapports ESG, et qu’il faut rester proche de ce qui compte le plus pour les parties prenantes. 

3. Les engagements publics étant désormais scrutés à la loupe par les parties prenantes, les entreprises, pour renforcer leur crédibilité, doivent adopter des programmes ESG solides, qui sont liés à l’affectation de leurs capitaux, aux rapports sur leurs résultats financiers et à la certification. Les entreprises doivent publier des données ESG qui sont de qualité équivalente à celles de leur information financière et certifiées de façon indépendante. Les organismes de réglementation agissent rapidement, tout comme les parties prenantes. Ils demandent des plans d’action clairs décrivant les façons dont nous transformons nos activités actuelles, la manière dont le tout s’aligne sur les investissements de l’entreprise, ainsi que des exemples probants de résultats.

Après avoir défini leurs principales attentes de base en matière de durabilité environnementale, leur attention se concentre désormais sur la mesure de l’impact social. C’est pourquoi nous continuons de donner des exemples de la façon dont nous avons amélioré les compétences numériques de plus de deux millions de Canadiens avant l’échéance prévue, de même que des exemples plus précis de nos investissements pour le bien public en utilisant des données et des renseignements fournis directement par des OSBL tiers, à partir de leurs propres rapports sur leurs bénéficiaires. Nos rapports continueront d’évoluer à mesure que nous approfondirons notre compréhension des retombées plus générales de notre impact social au fil du temps.  

Contactez-nous

Nochane Rousseau

Nochane Rousseau

Associé directeur national, Clients et marchés, PwC Canada

Tél. : +1 514 205 5199 

James Temple

James Temple

Directeur général et chef, Développement durable, PwC Canada

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