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Le site Web mis à jour contient d’importantes lignes directrices au sujet de la Loi sur la lutte contre le travail forcé, entrée en vigueur le 1er janvier 2024. Il présente également une nouvelle méthode de soumission de rapports au moyen d’un questionnaire détaillé, ce qui pourrait ajouter une nouvelle dimension au processus de conformité à la Loi sur la lutte contre le travail forcé. Les entreprises ont tout intérêt à examiner attentivement les lignes directrices et le questionnaire avant de soumettre leurs rapports. Par cette approche proactive, elles s’assureront que leurs rapports et stratégies de conformité répondent aux attentes de l’organisme de réglementation, soit Sécurité publique Canada.
Bien que le site Web fournisse des renseignements détaillés sur l’interprétation de la Loi sur la lutte contre le travail forcé et la satisfaction de ses exigences, nous nous contenterons ici de mettre en lumière les principaux aspects des lignes directrices. Ces aspects revêtent une importance particulière pour nos clients de divers secteurs, qui doivent comprendre les éléments essentiels de la mise en œuvre de la Loi et des exigences de conformité de celle-ci.
Dans la section Préparer un rapport - entités du site Web, on trouve les lignes directrices initiales de Sécurité publique Canada se rapportant à la Loi sur la lutte contre le travail forcé. Cette section présente l’interprétation de Sécurité publique Canada quant au champ d’application de la Loi et décrit les renseignements à fournir dans les rapports.
Comme nous l’expliquons dans Les implications légales et réglementaires de la Loi fédérale sur l’esclavage moderne, les exigences de production de rapports de la Loi sur la lutte contre le travail forcé s’appliquent généralement aux institutions gouvernementales et aux entités qui :
Les lignes directrices du site Web de Sécurité publique Canada précisent l’interprétation des critères ci-dessus de la Loi sur la lutte contre le travail forcé, notamment en ce qui concerne la mise en contexte de nombreux termes.
Ces interprétations visent à clarifier le champ d’application de la Loi sur la lutte contre le travail forcé, ce qui donne aux entités une meilleure compréhension de leurs exigences de conformité.
Les lignes directrices ne précisent pas la marche à suivre pour déterminer si une organisation est une entité assujettie aux obligations de production de rapport de la Loi sur la lutte contre le travail forcé. Selon la définition de la Loi, « entité » s’entend d’une organisation inscrite à une bourse de valeur canadienne ou d’une organisation ayant un lien avec le Canada (c’est-à-dire qu’elle a un établissement au Canada, qu’elle y exerce des activités ou y possède des actifs). Elle doit également remplir au moins deux des trois conditions suivantes pour au moins un de ses deux derniers exercices :
Les lignes directrices apportent des éclaircissements sur l’interprétation des critères d’application de la Loi sur la lutte contre le travail forcé. Mentionnons notamment ces quelques points importants :
De l’incertitude persiste toutefois sur certains aspects. Par exemple, les entreprises pourraient interpréter différemment le « sens ordinaire » d’un terme, ce qui pourrait les mener à tirer des conclusions divergentes. Il est par ailleurs difficile de dire si l’importation ou la distribution internes de marchandises au sein d’une organisation sont des activités visées par la Loi sur la lutte contre le travail forcé. En outre, il n’a pas encore été clairement déterminé si les entités constituées en vertu de la Loi canadienne sur les sociétés par actions sont tenues de présenter leurs rapports à leurs actionnaires avec leurs états financiers annuels. Les entreprises sont donc laissées à elles-mêmes pour lever ces ambiguïtés et déterminer si la Loi sur la lutte contre le travail forcé s’applique à leurs activités.
Les lignes directrices contiennent des recommandations sur la conformité des rapports aux exigences de format et de contenu de la Loi sur la lutte contre le travail forcé. Voici les principales recommandations :
De plus, les lignes directrices fournissent des précisions sur les sept exigences sur la production de rapport du paragraphe 11(3) de la Loi sur la lutte contre le travail forcé. Toutefois, il est important de noter que la préparation des rapports est aussi grandement influencée par le nouveau questionnaire de Sécurité publique Canada, dont il est question ci-après.
Dans le cadre de la récente mise à jour du site Web, le ministère de la Sécurité publique a créé un questionnaire obligatoire pour la présentation de rapports. Ce questionnaire, qui comporte des questions obligatoires et facultatives, s’ajoute aux obligations de production de rapport des entités aux termes de la Loi sur la lutte contre le travail forcé.
Voici les principaux éléments du questionnaire :
L’approche unique qu’a adopté Sécurité publique Canada met en évidence l’importance pour les entreprises d’évaluer attentivement et d’adapter leurs stratégies de conformité en réponse aux demandes précises de la Loi sur la lutte contre le travail forcé, surtout si elles mènent leurs activités dans divers cadres internationaux.
Le site Web de Sécurité publique Canada rend clairement compte du caractère exhaustif de la Loi sur la lutte contre le travail forcé et de son champ d’application large englobant un grand éventail d’entreprises. Le site présente des informations utiles sur l’application de la Loi sur la lutte contre le travail forcé. Les entreprises qui sont tenues de soumettre un rapport en vertu de la Loi doivent impérativement consulter le site Web, particulièrement la section sur les Lignes directrices et le Questionnaire. L’intégration de ces informations à leurs stratégies de conformité est essentielle pour leur permettre de remplir efficacement leurs obligations selon la Loi sur la lutte contre le travail forcé.
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Leader, Plateforme de gestion du risque et de réglementation, associée, Fiscalité internationale, PwC Canada