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Nous sommes à l’aube d’une ère nouvelle : les possibilités qui s’offrent à nous sont nombreuses et les dirigeants d’entreprise bâtissent les effectifs de l’avenir. Tandis qu’ils réfléchissent aux changements apportés en raison de la pandémie et qu’ils décident ce qu’il faut garder, modifier ou éliminer, ils devront viser à atteindre l’excellence opérationnelle.
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Nous avons reçu les résultats de notre plus récent sondage* sur les effectifs canadiens, mené auprès de plus de 2 000 employés de bureau et employeurs au Canada. La plupart des travailleurs canadiens utilisent facilement les outils technologiques et on a de plus en plus l’impression que les gens peuvent être productifs n’importe où.
Des améliorations importantes ont été réalisées depuis le début de la pandémie, mais tout n’est pas rose et nous constatons ce que nous appelons un paradoxe de la productivité. Employeurs et employés indiquent que les niveaux de productivité sont élevés et que certains sont même supérieurs à ceux qui prévalaient avant la pandémie. Par ailleurs, bien que la vaste majorité des gens soit en faveur du travail en mode hybride, la préférence augmente pour le télétravail à temps plein. On remarque également qu’un certain nombre de personnes ont des difficultés de santé mentale et se sentent déconnectées.
46 % des employés canadiens affirment qu’ils ont connu des problèmes de santé mentale depuis le début de la pandémie
15 % des employés canadiens disent qu’ils préféreraient faire du télétravail tous les jours (trois points de pourcentage de plus que l’an dernier)
Et ce n’est pas la seule contradiction. Nous constatons aussi des divergences croissantes entre le point de vue des dirigeants et celui des employés, particulièrement pour ce qui est du mode de travail qu’ils privilégient.
Examinez les conclusions du sondage et apprenez-en davantage sur ce dont votre entreprise aura besoin pour surmonter ce paradoxe et atteindre l’excellence dans le nouveau monde du travail.
Nous savons que, dans bien des cas, le milieu de travail de l’avenir sera hybride. Mais l’une des choses qu’on cherche le plus à savoir, depuis le début de la pandémie, c’est s’il est réellement possible d’être productif en mode hybride ou en télétravail. La vraie question à laquelle de nombreux employeurs aimeraient avoir la réponse est la suivante : « Les employés sont-ils aussi productifs maintenant qu’ils l’étaient avant la pandémie? ».
Qu’est-ce que nos participants ont répondu à ce sujet? Étonnamment, 41 % des employés ont indiqué que leur productivité avait augmenté. Il est possible qu’ils se soient habitués à télétravailler. Un nombre moindre d’employés, ainsi que les employeurs, signalent une baisse de productivité actuellement par rapport à 2020.
Les employés disposent des outils technologiques nécessaires : 81 % des employeurs et 78 % des employés s’entendent pour dire que leur entreprise fournit les outils technologiques nécessaires pour bien travailler à distance.
Mais en même temps, les employés signalent certains défis de taille. Près de la moitié des répondants disent avoir vécu, comme principales difficultés depuis le début de la pandémie, des problèmes de santé mentale et un déclin de la motivation (46 % et 45 %, respectivement). La communication et la connectivité avec leur équipe dans un contexte virtuel constituent également des problèmes importants (30 %).
Même si les bureaux rouvrent leurs portes dans tout le pays, la majorité des employés canadiens ayant répondu au sondage préfèrent toujours un milieu de travail hybride, et les réponses démontrent qu’ils privilégient de plus en plus le télétravail à temps plein.
Quels sont les principaux avantages mentionnés par ceux qui préfèrent le télétravail? D’abord, le temps qu’ils gagnent en n’ayant pas à se déplacer, ensuite la plus grande facilité pour assumer les responsabilités familiales, ainsi qu’un milieu de travail plus tranquille. D’un autre côté, les avantages nommés par ceux qui préfèrent aller au bureau sont la séparation entre le travail et la vie privée et, évidemment, la possibilité d’accéder à de l’équipement et à des systèmes qui se trouvent seulement dans les locaux de l’entreprise.
Mais il existe des nuances démographiques, à la fois pour les préférences relatives au milieu de travail et pour les principaux défis. Les dirigeants devront faire preuve de prudence pour répondre aux besoins d’un personnel diversifié et éviter de mettre tous les employés dans le même panier de façon biaisée.
L’âge est important : 58 % des répondants âgés de 18 à 34 ans qui préfèrent le télétravail mentionnent la plus grande souplesse relative à leur lieu de résidence comme motivation clé (par rapport à 47 % des employés en général). Par ailleurs, 54 % des répondants de
18 à 34 ans qui privilégient le travail au bureau indiquent la possibilité de socialiser avec les collègues comme motivation clé (par rapport à 37 % des employés en général).
La différence en fonction du sexe : les femmes sont plus susceptibles de mentionner les problèmes de santé mentale comme principal défi (50 % par rapport à 42 % des hommes), et les hommes sont plus nombreux à dire que leur scénario idéal est de travailler surtout ou seulement au bureau (42 % par rapport à 28 % des femmes).
Comment les dirigeants peuvent-ils établir un plan de retour sur les lieux de travail en répondant aux besoins de tous leurs employés – et de l’entreprise? Ils doivent être parfaitement conscients de leurs propres préjugés et de la manière dont ceux-ci peuvent se traduire par des angles morts.
Les leaders doivent comprendre en quoi consiste le biais de ressemblance, qui se produit lorsque nous présumons que les autres pensent comme nous. Si, par exemple, les dirigeants de sexe masculin haut placés souhaitent eux-mêmes retourner au bureau, ils doivent comprendre que d’autres peuvent ne pas partager cette préférence. D’ailleurs, s’ils expriment trop leur propre choix, ils pourraient créer par inadvertance un contexte où les gens ne se sentiraient pas libres de faire connaître leurs préférences relatives à la valeur d’un mode de travail en particulier. Ces dirigeants risquent d’avoir un taux de roulement du personnel plus élevé et un engagement moindre de la part de l’équipe.
42 % des répondants de sexe masculin et 45 % des répondants de 55 ans et plus préféreraient travailler au bureau à temps plein ou la plupart du temps.
Quand les dirigeants donneront le choix à leurs employés de télétravailler ou de retourner au bureau, ils devront aussi tenir compte du biais de proximité, qui se produit quand nous jugeons que les personnes avec qui nous travaillons le plus étroitement sont les plus productives. Il est essentiel de comprendre le biais de proximité et de l’éviter en se concentrant sur la performance réelle.
Pour obtenir un avantage concurrentiel, les dirigeants doivent prendre les décisions relatives au mode de travail en fonction des faits. S’ils ne font pas attention, ils risquent de perdre certains des résultats d’affaires intéressants qui sont attribuables aux modèles hybrides : accès à des talents diversifiés, plus de souplesse et un engagement accru de la part des employés.
Employeurs et employés estiment qu’ils disposent des outils technologiques dont ils ont besoin pour réussir dans un environnement de télétravail. Il est temps maintenant de passer à une autre étape et d’utiliser la technologie pour mesurer la productivité et l’influence des équipes et des personnes.
Les dirigeants doivent réfléchir aux résultats visés à tous les échelons de l’entreprise et investir dans des outils et des structures analytiques leur permettant d’évaluer les progrès par rapport à ces résultats. Bien qu’il y ait dans la plupart des organisations des secteurs orientés résultats, il existe de nombreuses équipes et personnes, particulièrement au niveau intermédiaire de l’entreprise, qui ne savent pas vraiment si elles sont performantes.
10 % des employés disent que depuis le début de la pandémie, ils ont vraiment du mal à savoir ce qu’ils sont censés accomplir.
L’objectif est d’inspirer vos employés et de les responsabiliser pour qu’ils se supervisent et s’organisent eux-mêmes dans le but de comprendre quelles activités et quels comportements permettent d’obtenir les résultats que souhaitent vraiment leurs dirigeants. Vous devez bien connaître l’influence du travail de vos équipes – que vous devez faire participer au processus.
Selon notre sondage, la perception des employés et des employeurs est très divergente en ce qui a trait à la direction de l’entreprise, considérée plus efficace par les employeurs.
Bien que la formule hybride ait rendu le travail de direction d’équipe plus difficile pour tous, cela a été particulièrement vrai pour les leaders en début ou en milieu de carrière. En effet, beaucoup de dirigeants et de superviseurs de premier niveau en sont encore à acquérir les compétences de résolution de problèmes et de coaching nécessaires pour gérer une équipe dans un monde de travail hybride. Un grand nombre de leaders de premier niveau continuent à remplir des tâches liées à la production, et il leur est difficile d’assurer l’équilibre entre la gestion d’employés en mode de travail hybride et leur propre travail.
62 % des employeurs canadiens expliquent qu’il a été particulièrement difficile pour eux de maintenir le moral des employés et la culture de l’entreprise depuis le début de la pandémie.
Il est temps que les dirigeants organisationnels repensent la manière dont ils aident leurs employés à se perfectionner : il ne s’agit plus de leur permettre d’acquérir de vastes connaissances techniques, mais de les appuyer. Il faut notamment former vos dirigeants de premier niveau sur l’établissement d’une culture d’entreprise solide, axée sur les résultats. Donnez à vos leaders les moyens de faire connaître votre stratégie organisationnelle, d’acquérir des compétences en résolution de problèmes fondée sur l’analyse des causes profondes, et de rationaliser les projets lorsque c’est possible.
En soutenant votre entreprise au moyen de programmes et d’outils permettant de perfectionner ces compétences en leadership, vous améliorerez les niveaux d’engagement et la rétention des employés tout en augmentant la productivité.
Au moment où notre sondage a été mené, une importante majorité (72 %) des employeurs canadiens qui y ont répondu prévoyaient un retour sur les lieux de travail au cours des trois mois suivants.
Nul doute que le travail en mode hybride est là pour de bon. Mais cet environnement présentera de nouveaux défis, et les dirigeants doivent évaluer soigneusement ce dont ils auront besoin pour responsabiliser leurs employés et renforcer leur entreprise dans leur évolution vers l’avenir du travail.
Vous aimeriez en savoir plus sur la productivité dans le nouveau monde du travail?
Ce sondage a été mené par le Groupe Angus Reid du 15 au 23 septembre 2021 dans le but de déterminer l’évolution depuis juillet 2020 des perceptions des employés et des employeurs canadiens sur le milieu de travail, la productivité et l’efficacité pendant la pandémie. Il a été effectué au Canada auprès d’échantillons représentatifs de 1 524 employés à temps plein ou à temps partiel et de 524 employeurs. Sont considérés comme des employeurs les décideurs et les membres de la direction qui gèrent des équipes d’employés.
Associée, leader nationale, Conseils et stratégie, PwC Canada
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