Les chefs de direction canadiens sont optimistes pour l’avenir

05/05/21

Cela dit, une action stratégique s’impose pour prospérer après le rebond post-COVID-19.

Toronto, le 5 mai 2021 — Les chefs de direction canadiens s’attendent à une croissance importante au cours de l’année à venir, un optimisme réjouissant après les dernières périodes de perturbations. En effet, 72 % d’entre eux estiment que la croissance économique mondiale s’améliorera au cours des douze prochains mois, selon les résultats canadiens de l’enquête mondiale de PwC auprès des chefs de direction. Ils sont également optimistes quant à la croissance de leur propre entreprise, la plupart s’attendant à des hausses de revenus et à plus de rentabilité.

L’ensemble des résultats mettent en lumière les éléments que les chefs de direction doivent privilégier pour atteindre leurs objectifs de croissance. Ils devront profiter de l’élan de la reprise économique pour renforcer leurs stratégies en matière de transformation, de cybersécurité, de protection des renseignements personnels, de bien-être de leur main-d'œuvre et des changements climatiques.

La transformation : une opportunité de croissance globale
Les résultats de l’enquête de cette année montrent que les chefs de direction canadiens prévoient une expansion de leurs activités grâce à des opportunités de croissance interne (60 %) et à une augmentation de l’efficacité opérationnelle (68 %). Parallèlement, 71 % d’entre eux aimeraient investir, au cours des trois prochaines années, dans des initiatives de transformation numérique . Compte tenu du contexte économique et social créé par la pandémie, plusieurs entreprises n’avaient pas d’autres choix que d’accélérer leurs objectifs de transformation. 

« Au cours de la dernière année, nous avons été témoins de l’incroyable ingéniosité des chefs de direction canadiens. L’optimisme qu’ils affichent quant à la croissance économique est inspirant. Ces derniers continuent d’oeuvrer dans un contexte où les Canadiens continuent de s’ajuster aux nouvelles recommandations de la santé publique et aux restrictions sanitaires, tout en faisant face aux défis associés au milieu de travail, déclare Nicolas Marcoux, chef de la direction et associé principal de PwC Canada. Le besoin de transformation ne s’est jamais aussi fortement fait ressentir auprès des chefs de direction, qui doivent préparer le terrain dès maintenant pour favoriser la croissance et la rentabilité à long terme de leur entreprise afin de prospérer bien après la crise. »

La cybersécurité : non pas un investissement, mais une menace de premier ordre
Cette année, la cybersécurité s’est placée en tête des plus grandes menaces, suivie par la pandémie et d’autres crises sanitaires. Comme l’accent sur la numérisation est de plus en plus important, il est nécessaire d’adopter et de mettre en œuvre des systèmes et des mesures de cybersécurité solides afin de garantir la protection des renseignements personnels. Même si 87 % des chefs de direction ont reconnu cet enjeu comme étant la principale menace à la croissance, seulement 61 % d’entre eux en font une priorité dans leur stratégie de gestion des risques.

« La pandémie a montré que mère Nature pouvait réserver des coups durs à la société et qu’il est vraiment important de gérer les risques systémiques, explique Simon Kennedy, sous-ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique. Pour mettre en place une économie numérique novatrice, il faut notamment avoir des cadres juridiques et des lois qui conviennent à une économie moderne. »

L’économie moderne et les entreprises qui fonctionnent selon ses règles sont de plus en plus dépendantes de leur propre technologie et de celle de leur écosystème. Les chefs de direction ont avantage à travailler avec leurs chefs de la direction informatique pour concevoir et mettre en place les contrôles techniques adéquats.

Le personnel, un vecteur de croissance
Les chefs de la direction qui planifient les effectifs de demain profitent d’un avantage concurrentiel qui peut influencer la productivité : au Canada, 8 chefs de la direction sur 10 prévoient une hausse des effectifs au cours des trois prochaines années. La grande majorité d’entre eux (75 %, comparativement à 67 % à l’échelle mondiale) indiquent également que leur priorité absolue en matière d’investissement à long terme réside dans le développement du leadership et des talents.

La crise a forcé les chefs de direction à avoir une vision d’ensemble des nombreux éléments qui ont des répercussions sur leur entreprise, mais le bien-être de leurs employés se trouve en tête de leurs priorités.

Lorsqu’on leur demande quels aspects de leur stratégie relative aux effectifs pourraient améliorer leur compétitivité, les chefs de direction canadiens sont plus nombreux à choisir la culture d’entreprise (42 % contre 32 %) et le bien-être (34 % contre 28 %) que leurs homologues à l’échelle mondiale. Pour améliorer la compétitivité dans une perspective de croissance, il faut miser sur la force d’une culture d’entreprise qui soutient les employés.

Une stratégie intégrée sur l’ESG
Pour créer et développer une stratégie robuste en matière d’environnement, d’enjeux sociaux et de gouvernance (ESG), il faut faire preuve d’un leadership ferme et d'agilité et s’appuyer sur des données factuelles. Les résultats de cette année révèlent que les chefs de direction canadiens ne prennent pas les changements climatiques suffisamment au sérieux.

Même s’ils ont reconnu que les changements climatiques constituaient une menace pour leurs stratégies de croissance, les chefs de direction ne s’en inquiètent pas plus au fil des ans. En fait, les préoccupations relatives aux changements climatiques n’ont augmenté que de trois pour cent par rapport à l’année dernière (passant de 20 % à 23 %). Si l’on creuse un peu plus, les données montrent que le Canada est à la traîne : à l’échelle mondiale, les préoccupations des chefs de direction quant à cet enjeu atteignent 30 %.

Dans un contexte où il est crucial d’agir, les chefs de direction canadiens peuvent en faire plus, d’autant plus que 68 % d’entre eux n’ont pas tenu compte des changements climatiques dans leurs activités stratégiques de gestion des risques. Les entreprises de toutes tailles doivent intégrer les facteurs ESG dans leurs stratégies d’investissement pour soutenir leur croissance à long terme. 

Si faire preuve d’optimisme est bien entendu encourageant pour tous les Canadiens dans le nouveau monde du travail d’aujourd’hui et le contexte actuel, cela ne remplace pas une stratégie. Les chefs de direction canadiens s’attendent à une importante croissance au cours de la prochaine année, mais ils devront se positionner pour réussir à long terme en se concentrant et en investissant dans des priorités clés. Transformer l’optimisme en opportunité sera le facteur déterminant d’un succès durable dans un monde post-pandémie.

Cliquez ici pour consulter les résultats du volet canadien de l’Enquête de PwC auprès des chefs de direction. Menée en janvier et février 2021, avec un nombre record de participants, la perspective canadienne de la 24e enquête annuelle s’intéresse au point de vue de 337 dirigeants à travers le Canada.

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