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Les mises à jour apportées au Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité (LRPC) et le financement des activités terroristes (FAT) ont accru les coûts et la complexité de la conformité réglementaire. Les organismes de réglementation ont élargi sa portée à un plus grand nombre d’entreprises et ont imposé de nouvelles exigences aux entités déclarantes. Ainsi, les coopératives de crédit, les banques de petite et moyenne taille et un éventail plus vaste d’entreprises de services monétaires font notamment l’objet d’un examen plus approfondi.
Les entreprises qui ne respectent pas les exigences de conformité à la législation canadienne sur la lutte contre le blanchiment d’argent s’exposent à de graves conséquences financières et à des atteintes à leur réputation. Au cours des quatre dernières années seulement, le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) a imposé des pénalités totalisant plus de 5 M$ à des entreprises non conformes, qu’il a dénoncées publiquement.¹
Dans ce contexte, les dirigeants de nombreuses entreprises revoient leurs programmes de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement des activités terroristes afin de mieux comprendre leur exposition aux risques. Ils y relèvent souvent des lacunes et se rendent compte que leurs approches traditionnelles sont insoutenables puisqu’elles ne permettent pas de suivre le rythme de croissance de leurs propres activités ou de l’évolution du contexte réglementaire.
Les institutions de petite et moyenne taille ont souvent de la difficulté à élaborer – ainsi qu’à réviser et à mettre à jour régulièrement – un programme de conformité complet adapté à leur taille et à leur secteur. En outre, de nombreuses petites entreprises n’ont pas les capacités analytiques et opérationnelles nécessaires pour collecter, regrouper et examiner les données sur les clients et les transactions, ainsi que pour cerner les risques et y remédier en temps opportun.
Ce faisant, il leur est difficile de se conformer aux modifications réglementaires et législatives (voir l’encadré), dont les révisions des formulaires que les institutions doivent soumettre au CANAFE pour signaler diverses transactions, comme les virements de fonds importants et les transactions suspectes.
Ces entreprises ont souvent du mal à respecter leurs obligations de déclaration au CANAFE, en raison de leurs systèmes inadéquats, de leur manque de ressources et de la structure inappropriée de leur programme de conformité, ou d’une combinaison de ces trois facteurs. Des investissements insuffisants dans des mesures préventives en matière de conformité à la législation sur la lutte contre le blanchiment d’argent engendrent des défis opérationnels coûteux, comme des retards dans les alertes à traiter, les cas nécessitant une enquête et les rapports à produire.
Les modifications proposées et promulguées comprennent :
Les dirigeants des entreprises les plus avancées au chapitre de la conformité comprennent qu’il est rentable de repenser leur programme de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement des activités terroristes. Ils élaborent des processus complets pour extraire les données de l’ensemble de l’entreprise et les regrouper au sein d’une source unique de renseignements fiables pouvant être analysés à l’aide d’outils d’analytique avancée et utilisés pour la prise de décision.
Dans leur approche, ces entreprises tiennent généralement compte des considérations suivantes :
Pour la plupart des entreprises, une nouvelle approche sera nécessaire pour résoudre les problèmes opérationnels qui entraînent des retards dans le traitement des dossiers. C’est le cas notamment pour les processus complexes et exigeants en main-d’œuvre, comme la surveillance des transactions. Les modèles d’exploitation traditionnels qui reposent sur l’ajout de ressources pour gérer manuellement le programme de conformité en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement des activités terroristes deviennent encore plus inefficaces au gré de la croissance de l’entreprise et de ses activités.
Nous avons vu des entreprises combler ces lacunes grâce à des services gérés qui renforcent leur gestion des risques liés à la criminalité financière. Ces relations peuvent leur octroyer un avantage stratégique si elles vont au-delà des ententes d’impartition traditionnelles et de la réalisation d’économies. En fait, selon l’une de nos études, les entreprises les plus performantes optent souvent pour un ensemble de partenariats stratégiques en matière de services gérés, ce qui optimise leur accès aux talents et à la technologie.
Pour obtenir cet avantage stratégique d’une relation de services gérés, il est utile de tenir compte des résultats opérationnels que vous souhaitez atteindre, plutôt que de vous concentrer sur des solutions ponctuelles. La collaboration avec un fournisseur de services gérés qui compte des connaissances sectorielles, des spécialistes de la criminalité financière et une expertise technologique vous permettra d’adopter une approche globale pour renforcer votre programme de gestion des risques – de la politique à la gouvernance, en passant par la mise en œuvre et le perfectionnement de votre programme de surveillance, ainsi que les enquêtes sur les cas suspects.
Les institutions financières de petite et moyenne taille subissent des pressions pour moderniser leurs programmes de gestion des risques liés à la criminalité financière et répondre aux exigences réglementaires en constante évolution. Cela dit, réinventer vos processus peut vous permettre d’aller au-delà de la conformité. Il s’agit d’une occasion de rendre votre cadre de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement des activités terroristes plus conforme à votre profil de risque, de réduire le nombre de faux positifs parmi les alertes et d’intégrer plus rapidement de nouveaux clients.
Vous améliorerez ainsi votre efficacité et l’expérience client, ce qui vous aidera à bâtir la confiance et à obtenir des résultats durables en matière de gestion des risques. En outre, cette démarche vous permettra de réduire la possibilité que votre entreprise facilite un crime financier ou y participe par inadvertance, renforçant et protégeant ainsi la communauté au sein de laquelle vous exercez vos activités.
Chez PwC Canada, nous misons sur une approche pensée par l’humain et propulsée par la technologie pour aider les entreprises à relever leurs défis en matière de conformité. Nos services gérés et nos autres solutions pour lutter contre la criminalité financière conjuguent l’expertise spécialisée, le jugement humain et les outils numériques avancés. Communiquez avec nous pour discuter de la façon dont nous pouvons vous aider à moderniser votre programme de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement des activités terroristes.
1. Avis public des pénalités administratives pécuniaires, Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada, consulté le 12 octobre 2023, https://fintrac-canafe.canada.ca/pen/4-fra.
Associé, leader national, Lutte contre la criminalité financière, PwC Canada
Tél. : +1 416 869 2349