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Les programmes de gestion des risques liés à la criminalité financière des banques, des assureurs et d’autres entreprises font aujourd’hui l’objet d’un examen réglementaire accru. De nombreuses institutions financières qui croyaient que leurs processus étaient suffisamment robustes réalisent que leurs activités ne sont plus conformes aux exigences réglementaires, ou qu’elles ne l’ont jamais été.
Ce fardeau réglementaire croissant oblige les institutions à augmenter l’efficacité et l’efficience de leurs mesures de prévention, de détection et d’enquête en ce qui a trait aux crimes financiers. Pour de nombreuses sociétés de services financiers, la mise en pratique de ces principes s’avère toutefois un défi. En effet, seulement 45 % des répondants du secteur à notre Enquête mondiale sur la gestion des risques affirment s’être conformés de façon plus rigoureuse aux normes réglementaires au cours de la dernière année.
Ce faisant, les entreprises sont exposées à de potentiels défauts de conformité, risques réglementaires et sanctions pécuniaires. Certaines tentent de remédier à ces défis en se tournant vers des fournisseurs spécialisés dans le domaine. Mais elles réalisent que l’impartition traditionnelle des processus opérationnels et l’augmentation de l’effectif ne sont pas suffisantes pour exercer ces fonctions de façon efficace.
C’est pourquoi certaines institutions adoptent une approche différente. Elles modernisent leurs modèles opérationnels, leurs processus et leurs solutions numériques en utilisant des services gérés de lutte contre la criminalité financière axés sur les résultats. Elles parviennent ainsi à gérer les risques liés à la criminalité financière de façon plus efficace et ouvrent la voie à de nouvelles occasions d’améliorer l’expérience de leurs clients.
L’inefficacité des activités de lutte contre la criminalité financière de nombreuses institutions financières entraîne souvent une augmentation des coûts et des retards dans la mise en œuvre d’éléments opérationnels du programme de lutte contre le blanchiment d’argent, comme les vérifications liées au processus de connaissance du client, les alertes de surveillance des transactions et la détection des potentiels cas de fraude nécessitant une enquête.
Les services gérés aident les institutions à réduire leurs coûts et à optimiser leurs façons de faire, ce qui peut permettre de créer de la valeur, de diminuer leurs dépenses et d’aider les employés à être plus productifs et à bien accomplir leur travail. De plus, les entreprises qui adoptent une approche plus stratégique en matière de services gérés peuvent avoir accès à de l’expertise, à des connaissances et à des actifs technologiques qui accélèrent l’atteinte de leurs objectifs stratégiques.
Selon nos observations, les institutions financières utilisent les services gérés de différentes façons. Au départ, elles ciblent souvent la réduction des coûts, grâce à des ressources externes plus productives et plus rentables. Puis, au fil de leur progression, elles peuvent diminuer davantage leurs dépenses d’exploitation au moyen de modèles opérationnels évolués reposant sur des ententes de services axés sur les résultats, des niveaux de surveillance appropriés et une combinaison de talents internes et externes.
Les institutions financières plus sophistiquées réalisent des économies supplémentaires et des gains d’efficacité durables en comblant les lacunes en matière de capacités et en mettant en œuvre des améliorations de processus par le biais des services gérés. Cela comprend, par exemple dans le cas des procédures de connaissance du client, l’analyse des processus de gestion des communications, qui sont traditionnellement lents, et des règles et des méthodologies de standardisation des profils de clients, de façon à accélérer les étapes les plus lourdes du processus de vérification.
Les organisations les plus avancées recherchent un avantage stratégique en intégrant dans leurs services gérés des technologies comme des outils analytiques éprouvés, des accélérateurs et des automatisations. Ceux-ci comprennent notamment des inspecteurs de documents, des robots de préparation de dossiers, des orchestrateurs de flux de travail, des vérificateurs automatisés de la qualité et des outils de production de rapports de conformité.
Nous avons observé des résultats probants lorsque les organisations prennent ces mesures pour établir des relations plus stratégiques en matière de services gérés. Par exemple, nous avons été mandatés par plusieurs institutions financières nord-américaines qui devaient relever des défis liés aux opérations traditionnelles, comme une érosion de la qualité du travail, une faible productivité et de longs délais d’intégration des clients. Bon nombre de celles-ci ont d’abord renforcé leurs ressources internes responsables du contrôle de la qualité afin de mieux superviser et gérer l’augmentation du personnel et les ressources externes. Cependant, cela n’a fait qu’allonger et complexifier leurs opérations liées à la lutte contre la criminalité financière.
Pour aider ces organisations, nous nous sommes appuyés sur notre capacité à utiliser des modèles de prestation hybrides composés de ressources internes et externes, et nous avons fait appel à des équipes de conseils multidisciplinaires pour cibler des améliorations de processus et les mettre en œuvre, comme l’élaboration de procédures opérationnelles standardisées, l’optimisation de la gouvernance du processus d’approbation et la découverte d’autres possibilités de réduction des coûts.
Cette combinaison de capacités a aidé les institutions financières à revoir le fonctionnement, l’exécution et la surveillance de leur programme de lutte contre la criminalité financière, en mettant l’accent sur la gestion des résultats plutôt que sur la gestion des personnes.
Les institutions financières voient souvent l’élimination des retards de traitement comme un coût irrécupérable. Il devient alors tentant de les considérer comme des problèmes ponctuels dont la résolution nécessite simplement des ressources supplémentaires. Une telle approche, toutefois, ne tient pas compte des facteurs sous-jacents ayant généré ces retards, si bien qu’ils peuvent se reproduire.
Nous considérons les retards de traitement comme des opportunités. En effet, ils peuvent fournir des indications précieuses pour optimiser d’éventuelles mises en œuvre routinières, par le biais de mesures comme :
■ des améliorations opérationnelles axées sur l’efficacité des employés;
■ l’utilisation de la nature statique de l’ensemble des données sur les retards de traitement pour repérer une mauvaise couverture des règles ou des règles inefficaces qui entraînent un grand nombre de faux positifs;
■ une hiérarchisation stratégique des retards de traitement qui peut être appliquée aux opérations en cours (p. ex., le regroupement des alertes).
Pour que les services gérés de lutte contre la criminalité financière vous procurent un avantage stratégique, vous devez d’abord voir vos défis de conformité de manière différente. Voici par où commencer :
Les institutions qui adoptent des services gérés de lutte contre la criminalité financière peuvent fonctionner plus efficacement, en réduisant leurs coûts et en soulageant la direction de la responsabilité de superviser directement de grands groupes d’employés et de sous-traitants. Leurs équipes peuvent ainsi se concentrer sur des tâches à plus grande valeur ajoutée, comme la collaboration avec les équipes d’analyse de la clientèle pour cibler les occasions d’accroître les revenus et repérer les risques émergents.
Dans de nombreux cas, cette façon de faire permet également aux employés de consacrer plus de temps aux tâches liées directement aux clients, comme l’accélération du processus d’intégration et l’amélioration de l’expérience client, ainsi qu’à la détection de nouvelles menaces, améliorant ainsi l’efficacité du programme de gestion des risques liés à la criminalité financière.
Ensemble, ces changements aident les institutions à respecter leurs obligations en matière de conformité, et à s’adapter aux changements opérationnels, à l’évolution des risques et de la réglementation, ainsi qu’aux perturbations technologiques. Ils contribuent également à prévenir la criminalité financière, réduisant ainsi les pertes financières tout en renforçant la sécurité nationale, la stabilité économique et la confiance du public envers les institutions financières.
Associé, leader national, Lutte contre la criminalité financière, PwC Canada
Tél. : +1 416 869 2349