Les préoccupations liées à l’inflation continuent d’occuper une place importante dans l’esprit des consommateurs. Même si l’augmentation du coût de la vie ralentit progressivement, notre dernière enquête auprès des consommateurs canadiens a révélé que 44 % des personnes interrogées considéraient l’inflation comme la principale menace pour le pays, éclipsant d’autres préoccupations telles que la volatilité économique et les risques pour la santé.
Cette situation met les détaillants et les dirigeants du secteur des biens de consommation dans une position difficile. Ils ressentent eux aussi les effets de l’inflation – 30 % des personnes interrogées dans le cadre de notre Enquête mondiale auprès des chefs de direction affirment que leur entreprise est fortement exposée à l’inflation – et subissent des pressions pour augmenter les prix et réduire les coûts.
La bonne nouvelle? Notre enquête a révélé que les entreprises ont de nouvelles opportunités pour gérer ce risque. Les marques qui apportent une valeur innovante tout en satisfaisant aux exigences d’authenticité et de transparence des consommateurs peuvent instaurer la confiance et gagner des parts de marché.
Pour vous aider à mieux comprendre l’évolution de l’état d’esprit de vos clients, nous avons interrogé 20 662 consommateurs dans le monde entier, dont 1 005 au Canada, au début de cette année. Ils nous ont parlé des influences sur leurs décisions d’achat, de leur point de vue sur les nouvelles technologies de vente au détail et de la façon dont leurs habitudes d’achat reflètent leurs priorités en matière de développement durable.
Disponible en anglais seulement
Les détaillants et les entreprises de biens de consommation occupent une position privilégiée aux yeux des consommateurs. Lorsqu’on leur a demandé d’évaluer la fiabilité de différents secteurs, les répondants canadiens ont classé les détaillants et les entreprises de biens de consommation en troisième position, derrière les organisations de soins de santé et les secteurs de l’hôtellerie et des loisirs, mais bien avant les entreprises de médias sociaux et les entreprises de divertissement et de médias.
Il y a toutefois matière à amélioration. Les consommateurs canadiens, comme leurs homologues des autres pays développés, hésitent à faire confiance aux entreprises, quel que soit leur secteur d’activité. Des tensions apparaissent par ailleurs entre les consommateurs et certaines des plus grandes marques canadiennes. Malgré leur classement relativement élevé, les détaillants et les entreprises de biens de consommation n’ont obtenu qu’un score médian de 6,5 sur 10.
Les données nous ont révélé une tendance intéressante : les consommateurs qui estiment que les entreprises de vente au détail et de biens de consommation sont très dignes de confiance (attribuant au secteur un score de 9 ou 10) s’attendraient davantage à augmenter leurs dépenses dans les mois à venir (voir le graphique).
Quels sont les facteurs qui influencent la confiance des consommateurs? Plus de quatre personnes sur cinq (83 %) ont cité la protection de leurs données personnelles, un thème récurrent dans les résultats de notre enquête. Viennent ensuite l’abordabilité (78 %) et la qualité (78 % également) des produits et services d’une entreprise.
L’importance de ces facteurs est, on le comprend, omniprésente. Mais elle l’est davantage pour ce qui est des prix quand les consommateurs perçoivent que l’inflation est élevée. La qualité suscite quant à elle une vigilance accrue à mesure que les consommateurs en apprennent plus sur la manière dont certains produits sont fabriqués et sur les conséquences connexes, comme l’impact environnemental de la mode rapide et les effets sur la santé de la consommation d’aliments ultra-transformés (voir l’encadré sur l’évolution des habitudes des consommateurs en matière d’achats de produits alimentaires).
Les avantages financiers et l’excellence de la réputation aident également les marques à attirer de nouveaux clients. Plus de quatre consommateurs canadiens sur dix (43 %) passeraient à une marque concurrente offrant un meilleur rapport qualité-prix. Si ce chiffre est comparable à la moyenne mondiale (42 %), les consommateurs canadiens sont plus nombreux à citer les offres promotionnelles (36 % contre 27 % à l’échelle mondiale).
Viennent ensuite la réputation de qualité d’une entreprise (mentionnée par 26 % des répondants au Canada et 27 % à l’échelle mondiale) et le fait qu’elle soit une marque de confiance (23 % au Canada et 24 % à l’échelle mondiale).
Les consommateurs ont également souligné l’amélioration des fonctions d’achat en magasin et du service à la clientèle, les expériences numériques transparentes et les caractéristiques de durabilité d’une marque, sujets que nous explorons dans les sections suivantes de notre rapport.
Les consommateurs canadiens mangent plus sainement, mais pas dans la même mesure que ceux d’autres pays. Par exemple, 36 % des consommateurs canadiens (contre 53 % à l’échelle mondiale) nous ont dit avoir augmenté leur consommation de fruits et légumes frais au cours des six derniers mois. Des pourcentages similaires de personnes (35 % au Canada et 52 % à l’échelle mondiale) prévoient acheter davantage de fruits et légumes dans les mois à venir.
Les prix sont au cœur des préoccupations des acheteurs de produits d’épicerie, en particulier au Canada, où 64 % des consommateurs (contre 52 % à l’échelle mondiale) les considèrent comme l’un des principaux facteurs qui orientent leurs choix en matière d’alimentation. Cependant, de nombreux répondants ont également cité leur propre santé (57 % au Canada et à l’échelle mondiale) et les informations nutritionnelles (48 % au Canada et 46 % à l’échelle mondiale) comme étant d’autres facteurs qui influencent leurs dépenses d’épicerie.
Les habitudes d’achat en ligne et hors ligne des Canadiens sont restées constantes depuis un an et demi. Les achats en magasin continuent d’exercer un attrait considérable, 72 % des consommateurs (70 % à l’échelle mondiale) faisant des achats dans des magasins physiques pour les produits hors épicerie au moins une fois par mois, ce qui est pratiquement inchangé par rapport à notre sondage de mars 2023. De même, le nombre de consommateurs canadiens effectuant des achats mensuels sur des appareils mobiles (48 % dans le sondage de cette année) et sur des ordinateurs personnels (48 % également) s’est maintenu à des niveaux inférieurs aux moyennes mondiales (63 % et 51 %, respectivement).
Pourtant, un examen plus approfondi révèle des nuances dans la manière dont les consommateurs découvrent, recherchent et achètent les produits. Il existe notamment des différences notables dans les comportements d’achat en ligne et hors ligne entre les différents sous-secteurs. Mais nous constatons également une préférence constante pour les activités en personne qui renforcent le sentiment de liens sociaux.
Découverte
Amis et famille (51%)
Visite du magasin en personne (48%)
Moteur de recherche (47%)
Recherche
Moteur de recherche (62%)
Sites Web de marque (53%)
Amis et famille (53%)
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Sites Web de marques (33%)
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Amis et famille (58%)
Achat
Visite du magasin en personne (57%)
Marché en ligne (42%)
Parler avec les vendeurs en magasin (36%)
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Amis et famille (58%)
Achat
Visite du magasin en personne (57%)
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Découverte
Visite du magasin en personne (55%)
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Amis et famille (53%)
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Visite du magasin en personne (58%)
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Marché en ligne (33%)
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Sites Web de marques (45%)
Amis et famille (45%)
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Comment les détaillants et les entreprises de biens de consommation peuvent-ils mieux rejoindre les consommateurs à chaque étape du parcours d’achat? Nous avons trouvé plusieurs opportunités, à commencer par un potentiel de croissance à exploiter dans l’utilisation des médias sociaux par les marques au Canada. Par rapport à leurs homologues d’autres pays, les consommateurs canadiens sont moins susceptibles d’utiliser les médias sociaux pour découvrir une marque (58 %, contre 60 % aux États-Unis et 67 % à l’échelle mondiale), retenir une marque (30 %, contre 36 % aux États-Unis et 41 % à l’échelle mondiale) ou effectuer un achat (33 %, contre 41 % aux États-Unis et 46 % à l’échelle mondiale).
Mais un manque de confiance pourrait freiner la croissance du commerce sur les médias sociaux. Les entreprises de médias sociaux représentent le secteur qui inspire le moins confiance selon notre enquête. Parmi les consommateurs canadiens, 70 % s’inquiètent à propos de la protection de leurs renseignements personnels et du partage des données sur les médias sociaux, ce qui correspond aux moyennes mondiales. En outre, 34 % d’entre eux disent avoir eu une mauvaise expérience d’achat sur les médias sociaux.
Les détaillants peuvent également faciliter la découverte, la recherche et l’achat de produits par les consommateurs en adoptant une approche alliant la force de l’humain à la puissance de la technologie pour améliorer l’expérience en magasin.
En pratique, cela signifie qu’il faut doter les employés de première ligne d’une connaissance approfondie de vos produits et de vos canaux en ligne afin qu’ils puissent fournir les services en magasin que les consommateurs apprécient le plus. Par exemple, donner des conseils sur les promotions en ligne et en magasin (cité par 57 % des répondants canadiens), aider le client à trouver un article qu’il a consulté en ligne (54 %), fournir à des informations supplémentaires sur les produits (51 %) et commander un article en rupture de stock ou un achat en ligne pour le faire livrer directement au domicile du client (41 %). Ces services peuvent permettre de réaliser, voire de sauver, une vente et de développer une relation plus significative avec les clients.
Les technologies qui réduisent la friction dans le parcours d’achat en magasin sont également utiles. Ainsi, certains détaillants ont recours à différentes technologies de caisses automatiques, comme les bornes de libre-scannage que l’on trouve couramment dans les épiceries. Dans d’autres sous-secteurs, on expérimente également des caisses équipées de la technologie RFID qui scannent automatiquement les articles d’un panier d’achat. À l’instar de leurs homologues mondiaux, 35 % des consommateurs canadiens déclarent que les caisses libre-service les encourageraient à faire leurs achats dans des magasins physiques. Sont ensuite cités les paiements mobiles ou sans contact (34 % au Canada et 38 % à l’échelle mondiale) et les étiquettes numériques qui fournissent des détails supplémentaires sur les produits (30 % au Canada et 36 % à l’échelle mondiale).
La combinaison de l’expertise numérique et de la connaissance du secteur vous aide à exploiter pleinement le potentiel de ces technologies. Par exemple, il est important de comprendre comment utiliser les caisses libre-service le plus efficacement possible – et de déterminer si elles créent en fait des points de friction pour les consommateurs ou d’autres conséquences inattendues – et comment redéployer le personnel pour aider les clients d’une nouvelle manière.
Nous avons demandé aux consommateurs ce qui pourrait réduire les retours d’articles achetés en ligne. Les résultats montrent que des investissements dans l’amélioration de l’information sur les produits pourraient être utiles. Nous avons également constaté qu’il était possible de sensibiliser davantage les consommateurs à l’impact environnemental de leurs retours :
Les consommateurs ont des sentiments mitigés quant à l’utilisation d’outils alimentés par l’intelligence artificielle (IA) pour les aider à faire leurs achats. Au Canada, 44 % des consommateurs (contre 55 % à l’échelle mondiale) font confiance à l’IA pour recueillir des informations sur les produits avant d’effectuer un achat. Par ailleurs, 42 % (50 % à l’échelle mondiale) se sentent à l’aise de recevoir des recommandations de produits alimentées par l’IA.
Il s’agit là d’une formidable opportunité. L’utilisation de l’IA générative pour fournir un marketing hyperpersonnalisé fondé sur une analyse par la reconnaissance des formes de l’historique d’achat d’un client, de ses préférences en matière de contenu et d’autres informations peut créer un niveau de service à la clientèle qui différencie votre marque et augmente votre chiffre d’affaires.
Il faut cependant rassurer les clients sur la sécurité de leurs données personnelles. Une majorité écrasante de 87 % des consommateurs canadiens (85 % à l’échelle mondiale) craignent que le développement de l’IA porte atteinte à leur vie privée et à la confidentialité de leurs données – un sentiment relativement constant d’une génération à l’autre. Et seulement 39% (49 % à l’échelle mondiale) sont prêts à partager leurs données pour bénéficier d’un service ou d’une expérience plus personnalisée (voir le graphique).
Pour renforcer la confiance des consommateurs, il convient d’envisager des pratiques d’IA responsables dès le début de votre parcours en IA générative. Là aussi, des opportunités existent pour les équipes de cybersécurité d’intégrer des fonctionnalités de sécurité des données et de confidentialité dans les produits et les services offerts par les marques et les relations de celles-ci avec les tiers – une pratique habituelle pour seulement 22 % des répondants du secteur de la vente au détail et des biens de consommation à notre sondage Global Digital Trust Insights 2024.
La mise en place d’un écosystème de données permettant de créer, de partager et d’éliminer des données en toute sécurité et en toute transparence vous aide à gérer de façon responsable votre cycle de vie de la confiance dans les données, à atténuer le risque d’atteinte à la sécurité des données et à vous conformer au nombre croissant de réglementations sur la protection des renseignements personnels dans le monde. En outre, l’identification de vos données les plus précieuses et les plus sensibles peut constituer un élément important d’un programme de gestion des cyberrisques efficace.
Notre enquête a souligné l’importance de communiquer l’information sur les efforts et autres initiatives que vous déployez pour protéger les renseignements personnels de vos clients. Par exemple, seulement 36 % des consommateurs (53 % à l’échelle mondiale) comprennent parfaitement comment leurs données sont partagées lorsqu’ils utilisent des applications ou des services en ligne.
De nombreuses marques explorent la façon dont l’IA générative peut rendre les robots de clavardage du service à la clientèle plus efficaces. Les consommateurs ont mis en avant plusieurs capacités qui amélioreraient leur expérience, notamment :
Une fonction que les consommateurs apprécient plus particulièrement dans les robots de clavardage est quand ceux-ci les mettent en relation avec un agent du service à la clientèle humain (cité par 50 % des répondants canadiens et 49 % à l’échelle mondiale). Les inquiétudes concernant l’érosion des liens sociaux par la technologie sont également apparues ailleurs dans notre enquête. Par exemple, 79 % des consommateurs, tant au Canada qu’à l’échelle mondiale, craignent que les développements et les capacités futurs de l’IA n’entraînent une diminution des interactions humaines dans la vie quotidienne.
Alors que les inondations, les incendies de forêt et les températures extrêmes sont de plus en plus fréquents, 82 % des consommateurs canadiens (85 % à l’échelle mondiale) constatent des perturbations liées au climat dans leur vie quotidienne. Et 80 % d’entre eux (85 % à l’échelle mondiale) s’inquiètent du changement climatique dans une certaine mesure. Il s’agit là d’une occasion importante d’aligner vos valeurs sur celles de vos consommateurs les plus sensibles au climat (voir l’encadré).
Quelles sont donc les mesures personnelles prises par les consommateurs pour réduire leur impact sur le climat? Quatre consommateurs canadiens sur dix (46 % à l’échelle mondiale) achètent des produits fabriqués de manière plus durable, notamment des produits fabriqués à partir de matériaux recyclés, naturels ou de seconde main, et avec moins de plastique. Et 39 % (43 % à l’échelle mondiale) font des achats plus réfléchis pour réduire leur consommation globale.
Les actions des consommateurs varient d’une région à l’autre du Canada. Par exemple, 32 % des répondants de l’Alberta et de la Saskatchewan ne prennent pas les mesures que nous avons énumérées dans notre enquête ou d’autres mesures liées au climat qui comprennent, entre autres comportements, le fait de manger moins de viande et de voyager moins. Cette statistique est comparable à celle du Canada atlantique (28 %), mais nettement supérieure à celle de la Colombie-Britannique (14 %), de l’Ontario (17 %) et du Québec (21 %).
À l’échelle du pays, de nombreux consommateurs sont prêts à payer un prix supérieur à la moyenne pour des produits fabriqués localement, dont l’empreinte carbone est plus faible ou qui présentent d’autres caractéristiques de durabilité. En dépit de leurs préoccupations liées à l’inflation, la volonté de nos répondants de payer ces suppléments est pratiquement inchangée par rapport à l’année dernière.
Dans l’ensemble, les consommateurs canadiens paieront un supplément pour la durabilité de 6,9 % (9,7 % à l’échelle mondiale). Si l’on examine les données différemment, on constate qu’environ deux tiers des consommateurs paieront un prix supérieur à la moyenne pour ces types de produits. Et environ un consommateur sur cinq paierait un supplément de 10 % ou plus (voir le graphique).
Pour vous aider à mieux gagner la faveur de vos clients les plus soucieux du développement durable, nous avons analysé nos données afin de créer un personnage que nous appelons le consommateur soucieux du climat. Ces 11 % de répondants canadiens (17 % à l’échelle mondiale) remarquent dans une large mesure les perturbations liées au climat et s’inquiètent quotidiennement du changement climatique. Au sein de ce groupe canadien :
Les consommateurs soucieux du climat sont beaucoup plus susceptibles d’agir et d’acheter de manière durable. Ce groupe :
Pour obtenir ce supplément, les marques doivent montrer la valeur qu’elles apportent à leurs clients. Nous avons demandé aux consommateurs quelles informations sur les résultats et les pratiques d’une marque en matière de développement durable les inciteraient à acheter auprès d’une entreprise. Ils nous ont dit que les facteurs très visibles – comme la réduction des déchets et le recyclage (cité par 38 % des consommateurs canadiens et 40 % à l’échelle mondiale) et les emballages écologiques (35 % au Canada et 38 % à l’échelle mondiale) – ont plus d’influence que les initiatives d’information spécifiques telles que la démonstration de l’engagement communautaire (16 % au Canada et 17 % à l’échelle mondiale).
Ces efforts peuvent avoir un impact significatif. Mais aller au-delà des initiatives isolées et placer le développement durable au centre de vos modèles opérationnels peut renforcer la confiance des consommateurs et créer un avantage concurrentiel. Par exemple, 69 % des répondants des marchés de consommation participant à notre Enquête mondiale auprès des chefs de la direction affirment que leur entreprise met au point de nouveaux produits respectueux de l’environnement. Cela comprend l’intégration du reconditionnement et des intrants circulaires dans la production. Une étude distincte de PwC portant sur l’industrie électronique a révélé que la mise en œuvre de modèles d’entreprise circulaires réduirait à la fois les émissions de carbone et les coûts d’exploitation.
Les modèles d’entreprise circulaires intéressent également les consommateurs d’une manière qui va au-delà de l’alignement sur leurs valeurs environnementales. Par exemple, nous avons demandé aux consommateurs canadiens quels étaient les facteurs qui les inciteraient à faire leurs achats auprès d’une marque qui reprend et revend ses produits ou matières usagés. Plus d’un tiers d’entre eux (34 %) ont mentionné la réduction de leur empreinte écologique. Mais la possibilité d’économiser de l’argent en achetant des articles d’occasion à prix réduit (cité par 52 % des répondants), de recevoir un crédit de magasin en échangeant des articles usagés (45 %) et de posséder des articles d’une marque qu’ils ne pourraient pas s’offrir autrement (44 %) sont arrivés en tête de notre liste.
Cette sensibilité aux prix souligne l’importance pour les entreprises de rechercher en permanence des moyens d’innover et de réduire les coûts, tout en poursuivant des modèles d’exploitation plus durables.
Pour renforcer la confiance des consommateurs, les responsables de la vente au détail et des marchés de consommation doivent se concentrer sur plusieurs impératifs :
Les marques qui comprennent ces opportunités peuvent apporter une valeur significative aux consommateurs à des moments critiques de leur parcours d’achat, gagnant ainsi leur confiance et leur fidélité.
Leader nationale, associée, Commerce de détail et consommation, PwC Canada
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